samedi, avril 09, 2005

Mea Culpa cathodique

Intégrer dans le dispositif la critique n’est certes pas nouveau, Frédéric Beigbeder est passé expert dans la récup’ médiatique et dans le domaine du traitement de l’image, Arrêt sur images avait sa minute nécessaire d’auto critique et France 2 a son Hebdo du médiateur.
Le Médiateur donc, consacrait sa médiation au traitement par le service public de la mort papale. Arlette Chabot devait répondre de l’emballement médiatique (pléonasme), des terminologies sacrées employées, sur un journal de 20 heures qui n’en finissait pas au cas où … , sur des heures de direct live pour capter la ferveur et l’émotion (mais lesquelles ? savoir qu’il y a de l’émotion semble suffire) sur l’officialisation du décès et les dépêches Reuters…
Or cette émission consacrée à l’envahissement du sacré et de la religion sur le service public de par son dispositif est précisément ce qu’elle dénonce.
Cet hebdo est par essence catholique, je m’explique : toute la semaine les ouailles-journalistes vivent dans le péché du scoop et leur surmoi culpabilisé ( par le CSA ?) se rendent chez le médiateur-aumônier qui les absoudra, et repartent le cœur léger pour mieux recommencer. Amen.