jeudi, novembre 10, 2005

mobilis in mobile

Homo modernus doit non seulement être mobile et rapide (comme nos téléphones mobiles, nos ordis portables…) mais en prenant son temps, voilà le paradoxe pointé[1] par Duchemin, qui signe la toujours excellente chronique humeur du planeur dans Stratégies.
Paradoxe synthétisé avec la nouvelle signature de la SNCF : « prenez le temps d’aller vite ».

Je cite Duchemin : « La campagne TGV synthétise bien métaphoriquement toutes ces contradictions : se déplacer rapidement « de son arbre à la ville » tout en restant très cool, en chemise et les bras ballants. La vitesse sans risque et sans sensation. ».
La vitesse sans risque, voilà encore un exemple de plus de l’agent négatif dans le contenant
[2] comme le café décaféiné.

Mon cher Duchemin, comme le dit ce proverbe « no deje el camino por cojer la vereda » -ne délaissez pas le chemin pour prendre l’autoroute- car sur l’autoroute, on a pas le temps de voir combien les publicités qui nous entourent sont absurdes.
Ou reflètent-elles l’absurdité de notre monde…


[1] Stratégies n. 1384
[2] Slavoj Zizek,, plaidoyer en faveur de l’intolérance.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Sont-ce les annonces qui sont absurdes ou le consommateur qui noit sa culpabilité dans du soda Light ou un snack allégé ? ;-)




Bonsoir ici ! :-)

lundi, 12 décembre, 2005  

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