lundi, février 14, 2005

Drôle de temps, drôle d’époque.

Je remplis mon cahier des charges, sur un blog on parle aussi de la pluie et du beau temps. Enfin de l’orage (si si) et de la grêle. De l’orage en février, le temps aussi semble déconstruit, si c’est pas malheureux ma bonne dame !




« Alors que d'effrayantes inondations submergeaient l'Europe de l'est, et que l'on se demandait si le climat n'était quand même pas vraiment détraqué, un hebdomadaire avait tranché avec un titre admirable : «Le climat ne se détraque pas, il change.» Appliquée au temps, c'est la rhétorique analgésique de l'époque dans tous les domaines : la famille n'est pas en miettes, elle change (…). Et ainsi de suite. Autrement dit, et pour en revenir aux intempéries : ne vous accrochez pas à une vision du climat passéiste. Si vous recevez un jour le ciel sur la gueule, ne vous dites pas que c'est la fin du monde, pensez qu'il pleut du moderne. Et, le jour de l'Apocalypse, ne vous dites pas non plus que c'est la fin du monde, dites-vous que ça change. »
Philippe Muray.