lundi, mars 28, 2005

8,7

Daniel Buren est de retour au Guggenheim de New York, rend-il hommage à un autre français lui aussi apprécié des américains, Jacques Derrida, en disant vouloir « déconstruire » le musée…I’ve got the post modern blues, comme le chante si bien Patricia Barber.

mercredi, mars 23, 2005

I just can't get enough





Envies de cultures plurielles et singulières ? Envies de métamorphoses urbaines ? D’arts de rue, de projections, de VJs, de bals, de rassemblements citoyens ? De réinventer la cité et de transformer l’espace, de penser la ville autrement ? De concepts top tendances du désormais fameux esprit Lille 2004 ?
Réjouissez-vous, Didier Fusillier (concepteur de Lille 2004) qui comme le roi Midas transforme tout ce qu’il touche en événement à caractère festif, a sorti de son chapeau magique Lille 3000.

Lille 3000 car « porte d'entrée vers les mondes du futur » dixit Didier Fusillier, adepte des pratiques festives et culturelles innovantes. En 2006 place à L’Inde et 2008 à l’Europe orientale. Evènements « qui s’attacheront à comprendre les enjeux majeurs de notre civilisation. » Nous voilà rassurés.
C’est ça aussi la « Lille touch’. »
[1].

[1] Martine Aubry. http://www.lillemetropole.fr/page.php?P=data/actualites/actualites_metropolitaines/rendez-vous/&Item=6196&PHPSESSID=f6ac6fa916fa1761fdead3ae7e07f1db


dimanche, mars 20, 2005

Flânerie dominicale III

Vimy



mardi, mars 15, 2005

Faust

dimanche, mars 13, 2005

Post festivum, animal triste.

Le printemps est de retour (bon d’accord, c’est pas nouveau, tous les ans c’est pareil …) et avec lui son cortège de fêtes en tout genre (trans-genre c’est encore mieux).
Il faut dire qu’à Lille, on n’était plus trop habitués à vivre sans événement (?) culturel (??) à valeur ajoutée. Cela fait plus de deux mois que Lille 2004 est fini et on a un peu la gueule de bois.
Mais, réjouissons-nous (ce qui est bien le propre de l’homme moderne), le lancement du Chti (guide de Lille) marque la fin du sevrage festif forcé, et tel le phénix, Homo Festivus renaît de ses cotillons.
Ce n’est que le début…bientôt le printemps des poètes, le jazz à la vieille bourse, la fête du cinéma, la fête de l’Internet, la techno parade, la gay pride, la fête de les musiques plurielles… et la fête des fêtes ???



Symbole de la fête: feu d’artifice du Chti, Lille 2005.


jeudi, mars 10, 2005

Client suivant

Au monoprix ce vendredi, à la caisse, sur les tapis roulants, j’ai soudainement été frappée par ces petites séparations en métal anodines qui permettent de cloisonner vos achats de ceux du voisin.
Client suivant serait-il devenu la nouvelle donne des relations inter-personnelles (amicales ou amoureuses), et les autres des clients potentiels de votre petite PME personnelle ( ma petite entreprise connaît pas la crise)…En résumé viv(r)e la multiplicité plutôt que la qualité du lien et l’éphémère au profit de l’inscription dans le temps, pour exemple, dans un train cette femme qui me raconte sa vie spontanément (et par la même occasion à nos voisins, témoins indirects du grand déballage) et me dit à peine au revoir…Curieux paradoxe de jeter sa vie privée en pâture et de refuser de s’impliquer en profondeur. Valse des individus, apparemment interchangeables puisqu’à peine le temps d’apercevoir ce qu’ils sont, mais seulement ce qu’ils donnent à voir.
Eternels Danaïdes, obligés de puiser dans le tonneau des FOAF (friend of a friend), social networking et autres gadgets de ces nouvelles affinités électives.


Alors valsons, valsons, jusqu'à en avoir la nausée. Allons nous sacrifier sur l’autel de l’instantanéité et Carpe diem à tous !
Dis, le monde tu peux t’arrêter deux secondes, je veux descendre.

mardi, mars 08, 2005

Rudy Leonet & Hugues Dayez : Radio days

Comme à la radio[1]
Du plus loin qu’il m’en souvienne (en cachette, sous la couette, voler quelques heures au sommeil et à l’interro du lendemain…),j’ai toujours aimé la radio, aimé pour ses silences (radio), pour le temps de la réflexion, pour les chansons pop auxquelles on n’aurait pas pensé écouter ( ça vous est déjà arrivé d’y voir un signe parfois ? votre âme de midinette hoche la tête…), parce qu’elle ne prend pas en otage l’ imaginaire comme les images (vaste débat !!!).

Comme au cinéma.
[2]
Depuis pratiquement 7 ou 8 ans ( déjà ??), le mercredi sur les ondes belges, ce sont Les cinq heures (et feu T’en veux ? j’ai ai !) avec les truculents Rudy Leonet et Hugues Dayez. Le cahier des charges est de parler des sorties ciné de la semaine. Mais le cadre est fait pour en sortir, le véritable cahier des charges est justement de ne pas le respecter. Ou si, mais en faisant réellement de la radio, c’est à dire digresser, prendre les chemins de traverse, de faire le grand écart (sans les crampes comme dirait l’autre) entre Marguerite, la vache de JLM, schnappi (das kleine crocodile), Bergman, les Troublemakers et Kamaro.
Pas professionnel mais très documenté et pro, pas impertinent ( registered trademark canal+) mais chose plus difficile : pertinent, pas fooding ( parler de tout et n’importe quoi pour faire tendance) mais juste ouvert et sans a priori, pas politiquement ni médiatiquement correct mais juste.
Voilà pourquoi le 31 décembre et le mercredi vers 14h, je ne réponds pas au téléphone (et encore moins aux comiques pas drôles…).





[1] Brigitte Fontaine.
[2] Jean-Louis Murat. En écoutant les paroles, il y a un mimétisme avec ciné-cinéma de Christian Delagrange, quand les grands esprits se rencontrent…

samedi, mars 05, 2005

Le grand retour (d'un has been superbe)

Alain Chamfort a été remercié il y a quelques mois par les professionnels (de la profession), sa maison de disques lui ayant rendu son contrat car Le plaisir, son dernier album n’a pas atteint les objectifs.
S’il l’avait appelé « Le bonheur », il en aurait peut être vendu des cartons. Le plaisir, notion beaucoup trop éphémère quand on essaye de nous fourguer du développement (personnel) durable…Mais je m’égare…quoique.



Mais, ironie du sort, Alain Chamfort a été honoré ce samedi par les spécialistes (« dont les avis sont autorisés, les spécialistes ont raison spécialement de se spécialiser… ») pour son clip Les beaux yeux de Laure.
Clip à son image, au détachement plus doux que amer, où il se met en scène dans un remake du clip de Dylan (celui oùil tient les cartons).

Pas la première fois qu'il s'amuse de son image, sur Le grand retour ou Ce n'est que moi, on y trouve "Qu'est-ce que vous lui reprochez au juste à ma musique? Trop mièvre? Pas assez rock? ...gentillet...vous aussi vous trouvez ça? Ma maison de disques me dit ça, les journalistes l'écrivent..."
Alain Chamfort survole tout cela élégamment, qu’il continue, l’air ici bas n’est que vacarme…


mercredi, mars 02, 2005

Devine qui vient au débat d'Arte?


Je préviens d’avance mon lectorat grandissant (tu parles !), les lignes qui vont suivre sont strictement private-jokesques, de toute façon je fais ce que je veux !


J’ai parié Antoine Basbous, tu as parié Antoine Sfeir…Ni l’un ni l’autre ! Bravo Arte, c’est malin d’être original parfois dans le choix de ses intervenants !

J’ai parié Sfeir et tu as parié Basbous… Et le Google fight est en ma défaveur. no comment.

2 sets à rien, je perds la partie.


PS : Pour ceux, qui auraient, malgré ma mise en garde, lu ces quelques lignes… On s’amuse comme on peut……………